A l’instar de la plupart des entreprises chinoises installées en RDC, le Groupe Guangping international (GGPI), un privé, arrivé en RDC fin 2014, dit y être venu avec l’objectif de travailler avec l’Etat congolais. Le GGPI désire servir de pont entre la RDC et la Chine tout en préfinançant certains projets. Il est basé dans beaucoup de pays notamment en Angola où il a un grand siège. On le retrouve également en République Centrafricaine et en Namibie.
Le vice-président du groupe, le Rd congolais Anthony Bassesuka Nza, confie cependant que ” la situation du pays n’a pas permis à l’entreprise d’accomplir ses objectifs, mais elle est là. L’entrepreneur a commencé avec le port sec de Boma où il a investi, mais le projet est suspendu momentanément. Et comme il a beaucoup d’équipements, il est en train de travailler avec le gouvernement congolais en sous-traitance “.
Toujours selon Anthony Bassesuka, le Groupe Guangping international est en train également de travailler avec d’autres entreprises chinoises de l’Etat, telle que CREC 7, notamment dans la construction des routes Boma-Moanda. Le GGPI travaille également avec la DGM et la DGDA. A Lufu, c’est Guangping qui effectue, sous le contrôle de la DGDA, les travaux du bâtiment intégré qui abritera tous les services de l’Etat au niveau de la frontière avec l’Angola. Avec Safricas et Office des Voiries et drainage (OVD), le groupe privé chinois est en négociations pour travailler en sous-traitance les travaux de saut-de-mouton, projet initié par le Président Félix Tshisekedi pour mettre fin aux embouteillages dans la ville de Kinshasa.L’entreprise est spécialisée dans le domaine de construction.
Elle est fabriquant de métaux. ” Le GGPI dispose d’une usine de métallurgie en Chine et en Angola. Il est en train de chercher à délocaliser l’usine de l’Angola pour la RDC parce que vous ne pouvez pas construire les sauts-de-mouton sans que vous ayez des métaux ou de fer beaucoup plus solides “.
Interrogé, le DG du GGPI souhaite juste que les choses se normalisent avec le nouveau pouvoir et qu’il puisse travailler comme il aime ce pays. Il veut avoir des facilités comme ce fut le cas l’année passée. Son entreprise emploie plus de 600 travailleurs dans les projets sur lesquels il travaille avec l’Etat congolais (Kongo Central, bâtiment intégré de Lufu). A Lufu, l’ouvrage est presque fin prêt. Reste les parkings à finaliser.On trouve également GGPI à Lubumbashi et Kolwezi.
Il dispose d’équipements modernes de construction de toutes tailles, capables de répondre à divers besoins en matière de construction et de production. Il souhaite travailler avec l’Etat congolais, parce que seul l’Etat peut lui faciliter la tâche pour qu’il désenclave les autres provinces dont les routes ne sont pas praticables. ” C’est ça son souhait “, assure le vice-président du Groupe qui a servi d’interprète.
Cette société, assure-t-on, a construit beaucoup de villas pour les privés à Kinshasa.Mais ici, il apprécie beaucoup la façon dont il travaille avec les autres entreprises de l’Etat et désire avoir beaucoup de contrats entre son groupe et les entreprises congolaises.